En attendant, il est évident que ce coup d’Etat mort-né a rendu un grand service aux autorités de la transition. Il faut le redire, elles se sont refait une virginité politique alors que visiblement leur popularité était mise à mal par des dossiers pas très bien gérés. On citera volontiers les revendications syndicales, le continuum éducatif, la reforme du statut du personnel de l’armée, la mise en œuvre des pôles de croissance, etc. Finies ou plutôt oubliées les critiques sur la fausse austérité budgétaire, les émoluments indus de tout ou partie des députés du CNT, les fraudes aux concours de la fonction publique, l’affaire des fausses cartes d’électeurs… Michel Kafando peut boire son petit lait de président réinvesti qui sans « fausse modestie », proclame, urbi et orbi, que la transition burkinabè est un exemple pour l’Afrique et le monde. Il se voit en archange saint Michel en croisade contre « les forces du mal » et pas un président rassembleur, au dessus de la mêlée.
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