Good short analysis of the political and economic situation in Burkina Faso. I disagree with the last point made though, that economic policy success depends on “finding the resources.” I think that an engaged president could do much more to jump-start the Burkinabè economic scene than hundreds of millions of dollars in aid, grants and loans could. It is very clear that much foreign assistance has very low efficacy. The Millennium Challenge Corporation granted maybe $50-$100 million to Burkina Faso government to spend on land reform and titling efforts; my hunch from the lack of evidence is that five years from now there will be little detectable effects from that program.
A president who was willing to take the time to learn about policy effectiveness, who then “willed” that effectiveness into being through 100% personal engagement (instead of flying around the world 180 days of the year to summits and meetings with dictators who have done nothing for their countries), and who crafted institutions and rhetoric (like transparency and genuine participation and communication) that would outlast a presidential term… such a president could do a lot. I think that is possible and hope more voices help make it happen.
A l’issue de l’insurrection, ces mouvements, malgré leur grande diversité, se sont coalisés autour d’une plateforme commune et désigné le Pr Luc Marius Ibriga, du Front de résistance citoyenne (FRC) comme porte-parole. Après l’avènement du nouveau pouvoir, la tendance à la dynamique unitaire au sein de la coalition des insurgés semble s’effriter progressivement. Le nouveau parti au pouvoir a engagé une campagne de dénigrement des acteurs de la transition. L’objectif est d’affaiblir la société civile et les anciens leaders de la transition afin de briser tout contrepoids au MPP. Cette campagne a ciblé non seulement l’ancien premier ministre Yacouba Isaak Zida, soupçonné d’avoir des ambitions politiques, mais aussi des leaders de la société civile tels qu’Hervé Ouattara, Maître Guy Hervé Kam et Marcel Tankoano.
Après une année de présidence, Roch Marc Christian Kaboré a préservé la stabilité du Burkina Faso. Il a ouvert de nombreux chantiers de réformes inspirées de son programme politique. L’enclenchement de la réforme constitutionnelle en vue du passage à une nouvelle République reste au plan politique le principal chantier inauguré. Si la vie politique est relativement stable, la fracture politique née de l’insurrection demeure béante. L’opposition et la société civile, bien que dynamiques, restent traversées par des divergences internes qui affaiblissent leur capacité d’influence.
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Au plan économique, c’est l’adoption d’un nouveau référentiel de développement, le Plan de développement économique et social, qui a caractérisé cette première année du quinquennat. Le défi majeur à ce niveau reste la mobilisation des ressources pour financer ce programme qui est censé sortir le pays de la précarité économique